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Activité E : Synthèse

6a01156f944385970b017c36e24a99970b-800wiLe présent essai porte sur les changements que le web social apportera dans mon milieu de travail, le Centre-Femmes La Jardilec. Il propose une réflexion de ce qui pourrait arriver dans les communications à La Jardilec et les liens qu’elle aura avec les réseaux sociaux, sur une période de 20 ans.

Le milieu

La Jardilec offre un lieu de rencontre, d’information, d’entraide, de réflexion et d’action aux femmes des régions de Montmagny et L’Islet en vue d’améliorer leurs conditions de vie, tant individuellement que collectivement. La mission du Centre et l’intervention féministe s’incarnent dans ces valeurs :  avoir confiance dans le potentiel de chaque femme, soutenir les femmes dans leurs démarches d’autonomie, favoriser une prise de conscience des stéréotypes sexistes ainsi que des causes sociopolitiques des problèmes rencontrés individuellement, rechercher des solutions collectives aux problèmes des femmes, encourager la participation des femmes à la vie démocratique et sociale. Le financement de base est octroyé par le Programme de soutien aux organismes communautaires. Voyez la dernière programmation d’automne 2013.

Les structures de communication sont en général informelles. Le Centre ne tient aucun dossier sur les participantes, ni sur les interventions avec les femmes. La programmation est conçue trois fois par année, soit à l’automne, à l’hiver et au printemps. Celle-ci est envoyée par la poste à toutes les membres. Toutes les semaines, un communiqué est envoyé par courriel aux membres et aux journaux hebdomadaires de la région et tous les mois aux journaux mensuels communautaires de Montmagny-L’Islet.

Les structures de communication entre les centres de femmes de Chaudière-Appalaches sont plus formelles. Ils se rencontrent quatre fois par année et en dehors de ces rencontres, les communications se font par téléphone et par courriel. Les 102 centres de femmes du Québec membres du regroupement ont un congrès une fois l’an. Durant l’année, les communiqués se font par courriel via les centres du Québec.

Les membres

Le conseil d’administration est composé de 6 femmes élues lors de l’assemblée générale et d’une représentante des travailleuses. Les membres sont l’essence et le fondement même du Centre-Femmes. La Jardilec comptait en 2012-2013, 92 membres dont 75 % ont une adresse courriel. Les autres n’ont probablement pas d’ordinateurs à la maison. La moyenne d’âge des membres est de 55 ans et 78 % des membres ont un revenu de moins de 20 000 $. 63 % d’entre elles n’ont pas dépassé l’école secondaire.

Les travailleuses

Les cinq travailleuses (une coordonnatrice, une adjointe administrative et trois intervenantes) sont présentes cinq jours par semaine pour faire fonctionner le Centre-Femmes, organiser la programmation annuelle, monter des projets, faire vivre des idées…  Découvrez le Centre La Jardilec avec son rapport d’activité 2012-13.

Jusqu’en décembre 2012, 5 travailleuses étaient âgées de plus de 45 ans et elles étaient au service du Centre depuis plus de 6 ans.   Entre décembre 2012 et septembre 2013, il y a eu au sein de l’équipe une grande rotation du personnel (voir tableau 1) .  Aujourd’hui, une intervenante est à l’emploi depuis 2 ans, l’adjointe administrative depuis 1 an, la coordonnatrice depuis 6 mois et 2 intervenantes sont arrivées en septembre 2013.

Jusqu’en décembre 2012 Depuis septembre 2013
Coordonnatrice : 50 ans Coordonnatrice : 54 ans
Adjointe administrative : 50 Adjointe administrative : 58
Intervenante : 58 Intervenante : 30
Intervenante : 59 Intervenante : 25
Intervenante : 45 Intervenante : 46
Moyenne d’âge : 52,4 Moyenne d’âge : 42,6
Moyenne d’âge des intervenantes : 54 Moyenne d’âge des intervenantes : 34

Tableau 1 : Âges des travailleuses

En moins d’un an, l’âge des travailleuses a baissé de 10 ans et celles des intervenantes de 20 ans. D’après moi, la structure des communications vient de prendre un tournant. En effet, les intervenantes d’avant n’étaient pas des adeptes des réseaux sociaux. Aucune d’elle n’était fonctionnelle en informatique. Elles avaient toutes été formées avant l’ « ère des communications ».

En ce qui concerne les coordonnatrices, celle d’avant et celle d’aujourd’hui, rien n’a vraiment changé. La nouvelle coordonnatrice dit venir du temps des « dinosaures » lorsqu’on lui parle d’informatique. Lors de son embauche, le conseil d’administration lui a fait la recommandation d’approfondir ses notions en informatique.

Les participantes

Les participantes viennent soit chercher de l’aide ou de l’accompagnement au besoin, soit rencontrer d’autres femmes lors d’activités, et ce généralement pour briser l’isolement. Les rencontres individuelles représentent environ 10 % du temps et les rencontres de groupe, 90 %.   Les besoins des femmes sont vraiment centrés sur les rencontres de groupes pour toutes sortes d’activités :  les cuisines collectives, participations à des comités en lien avec la pauvreté, la violence, la santé mentale et physique, et l’engagement politique.

La pyramide des besoins de Maslow (voir figure 1) explique bien comment les femmes doivent d’abord satisfaire les besoins primaires, physiologiques et de sécurité, avant de sentir le besoin d’aller sur les réseaux sociaux (besoin d’appartenance). Elles ne s’y rendront jamais tant qu’elles n’auront pas satisfait les premiers besoins. Il est intéressant de remarquer que le besoin d’appartenance apparaît en 3e place. Je reviendrai sur le besoin d’appartenance dans la section « Vers 2018 »

130905 pyramide_maslowFigure 1 Pyramide des besoins de Maslow

Les tendances

Il fut un temps où elles ne laissaient pas leur adresse de peur de recevoir des courriels indésirables. De plus en plus de femmes nous donnent leur adresse courriel. Souvent, les internautes nous avisent que notre site Internet n’est pas à jour. C’est vrai et c’est gênant. La mise à jour est donnée à forfait à une personne à l’extérieur du centre et son application à mettre le site à jour laisse beaucoup à désirer. C’est la raison pour laquelle l’auteure de ces lignes a suivi le cours INF6107. Je sens qu’un début de révolution est en marche. C’est devenu une priorité de maintenir le site Internet du Centre-Femmes La Jardilec à jour. En date du 7 septembre 2013, la dernière mise à jour est du 5 juin 2013. C’est non crédible pour un site web. En tant qu’adjointe administrative, j’aimerais ajouter au moins une page au site web au moins toutes les semaines.

Les forces et volontés

Le conseil d’administration ainsi que la coordination reconnaissent qu’il y a du travail à faire et que nous n’avons plus le choix : il faut s’intégrer aux réseaux sociaux. Le site web a été créé vers juin 2010. Mais aucun compte Facebook, Twitter n’est ouvert. C’est la prochaine étape.

Même si la coordination reconnaît qu’il faut se joindre aux réseaux sociaux, on sent une réticence de sa part, à consacrer le temps et l’effort nécessaires pour « prendre l’autoroute de l’informatique » et « sortir du bas-côté ».

Vers 2014

Une des priorités d’action qui revient régulièrement au Centre est de rejoindre les jeunes femmes de la région. Les réseaux sociaux sont sûrement une belle porte d’entrée vers les jeunes femmes. D’ici un an, le Centre-Femmes La Jardilec aura un compte Facebook, un Twitter et au moins un blogue. La page Web sera mise à jour régulièrement.

De plus en plus de femmes fréquentant le Centre auront un téléphone intelligent ou une tablette. Les réseaux sociaux et Facebook sont un moyen peu coûteux pour le Centre pour rejoindre plus de femmes de la région. Il faut absolument qu’on y soit. Selon EMarketer, 51 % de tous les utilisateurs français d’Internet visite Facebook au moins une fois par mois. Il faut commencer par créer une page d’entrepreneur Facebook. Il faut connaître ses buts. Est-ce qu’on veut augmenter les personnes qui visitent notre site, est-ce qu’on veut attirer plus de membres, plus de participantes à nos activités, plus de femmes qui participent à notre blogue? Il faut avoir un plan et décider laquelle des cinq travailleuses fera quelle partie. C’est une chance pour nous de montrer ce qu’on est capable de faire.

Vers 2018

Dans 5 ans, toutes les travailleuses du Centre auront un compte Twitter et Facebook. Quelques interventions se feront par la voie des réseaux sociaux. Les femmes nous contacteront et parleront de leur situation sans gêne via les réseaux sociaux. Les trois intervenantes seront habilitées à répondre aux courriels comme aux blogues.

Faire partie de La Jardilec donne un sentiment d’appartenance, une fierté, aux membres et aux participantes. En augmentant les liens avec les réseaux sociaux, les travailleuses augmenteront le sentiment d’appartenance des participantes. On sait que la reconnaissance des ressemblances est une base forte de la vie sociale. En se faisant accepter dans cette communauté, les membres et participantes ressentent un sentiment d’acceptation. La femme pauvre, violentée, ou isolée a bien besoin de ce sentiment.

Le blogue est de plus en plus populaire. Une fois que vous avez payé l’ordinateur, que vous payez les frais mensuels d’abonnement à Internet, les blogues sont gratuits. Les blogues existent et Madame Tout-le-monde peut s’exprimer. On sait depuis longtemps qu’écrire permet souvent de régler un problème ; c’est thérapeutique. Pourquoi ne pas se servir d’un blogue pour évoluer et se développer ? Les intervenantes pourront répondre et qui sait, plusieurs femmes se joindront à la discussion.

Comme le mentionne le module 3 du cours, le blogue continuera d’être un des véhicules les plus influents dans l’évolution du web social et j’ajoute dans l’évolution de la société. La liberté de parole y est présente. La blogueuse crée la réalité. En relatant un évènement, elle lui donne un sens. Elle raconte son côté de la médaille.

Dans sa page Du web 1.0 au web 4.0, du 1er février 2012, Christiane Waterschoot explique très bien comment elle voit l’évolution du web.  Selon elle, il est plus que temps d’intégrer la notion de web 2.0. Les web 3.0 et 4.0 ne tarderont pas à venir. Sans contredit, l’évolution de la technologie a grandement modifié les pratiques sociales. Le web traditionnel, le web 1.0, est statique. La Jardilec est encore au stade web 1.0 ; elle ne fait que donner de l’information. Elle ne sollicite pas les utilisateurs.

Le web 2.0, le web social, permet le partage et l’échange d’informations et de contenus. Les réseaux sociaux et les blogues émergent. Le web sera plus dynamique et prendra le pouls des participantes. Il y aura une socialisation virtuelle.   Tout cela dans les 5 prochaines années. C’est fini le temps où toute la famille se réunit pour regarder la télévision (c’est déjà le cas dans bien des familles). Tous veulent participer et c’est avec le web qu’on y parvient.

Je vois même la possibilité qu’une sixième travailleuse soit embauchée. Elle sera la responsable des communications. Elle mettra le site web à jour, répondra aux courriels et alimentera le blogue de La Jardilec.

D’ici 5 ans, au train ou vont les coupures, on peut s’imaginer un scénario où les subventions seront coupées complètement. Les Centres de Femmes subsisteront grâce à la générosité des donneurs, tel Centraide. Ces coupures majeures auront un impact sur les participantes et la vie des femmes en général. La Jardilec pourrait devoir fonctionner avec une seule travailleuse. Et c’est par les réseaux sociaux qu’elle parviendra à rejoindre le plus de femmes possible.

Vers 2033

D’ici 2033, La Jardilec devra créer des liens par les réseaux sociaux pour avoir des membres. Le monde virtuel est là pour rester. En 2033, les 5 ou 6  travailleuses ont leur propre blogue. Elles répondent à leur blogue et font aussi la lecture d’autres blogueurs. Elles ont sur leur blogue une liste des sites régulièrement lus, un blogroll. Le blogue est devenu un outil de travail, un outil pour diffuser ses idées, pour développer sa profession.

Les listes de courriel, les groupes de discussion, les forums sont maintenant usuels dans la communication des années 2030.   C’est certain que la communication orale, face à face, a toujours sa place. Sur ce grand territoire des MRC de Montmagny et de L’Islet, l’écriture du blogue permet de rejoindre les femmes démunies ou moins scolarisées. Plusieurs groupes se forment sur le web social. Les femmes brisent l’isolement en s’inscrivant sur des pages personnelles, elles se regroupent autour de blogues. Elles écrivent, commentent ou simplement lisent.

La majorité des femmes transmettent leurs photos personnelles sur Flickr qu’elles partagent avec seulement les membres de leur groupe. Certaines femmes vont sur un site de rencontre pour y trouver des ami(e)s, ou rencontrent des personnes qui partagent le même intérêt qu’elles. Elles se créent un groupe local ou international.

Stéphane Guerry propose un billet très intéressant dans son blogue Mediapedia qui transpose la pyramide de Maslow dans l’univers numérique.

maslow2point0Figure 2 Pyramide des besoins de Maslow 2.0

Selon Guerry  « Nous évoluons vers une pratique de plus en plus participative du web au fur et à mesure que notre maturité de l’usage du web grandit ». Après avoir satisfait les besoins de base, chercher des informations se créer un courriel (phase 1), on recherche la protection (phase 2) contre les virus, ou contre les sites non convenables. Puis on cherche l’amour, on chat, on participe aux messageries (phase 3). On peut donc à ce moment satisfaire son besoin d’estime et on réussit à bloguer (phase 4). L’accomplissement (phase 5) vient ensuite avec la participation aux œuvres collectives telles que les wikis.

Dans les années 2030, La Jardilec et ses membres auront satisfait les couches de besoins inférieurs : physiologiques, de sécurité et d’appartenance. Elles pourront répondre aux besoins d’estime des autres, d’estime de soi et d’accomplissement personnel, une des missions du Centre.

Les réseaux sociaux peuvent améliorer la manière dont les femmes se mettent en contact avec le Centre-Femmes La Jardilec et la manière dont les intervenantes rejoignent les femmes. Si je regarde tout ce qui a été inventé ces 20 dernières années, il est impossible d’imaginer tout ce que les êtres humains inventeront dans les 20 prochaines années. L’inconnu reste à vivre…

Le web 3.0, le web sémantique, organise en fonction des besoins de chaque utilisateur, en tenant compte de ses préférences.  Il fera de plus en plus le lien entre le monde réel et le monde virtuel. Le web 4.0, le web intelligent, contient de nombreuses possibilités. On parle d’intelligence collective. L’objectif sera orienté vers l’interaction entre les individus!  L’utilisateur sera cré-acteur. Combien de femmes vont s’y hasarder ?

Selon le billet de O’Reilly, School of Technology, il faudra que le web soit simple et souple. De plus, le service Internet doit être bon marché, avoir des forfaits illimités abordables et ne pas être payé à la minute ! Les téléphones intelligents seront la norme lorsqu’ils offriront un bon rapport qualité/prix. Il est aussi mentionné que l’accès à l’information doit être intuitif ; des ergonomies améliorées, des moteurs de recherche plus pertinents, des navigateurs plus efficaces. En 2033, les jeunes femmes d’aujourd’hui auront 50 ans. Elles sont nées avec le numérique. Plus personne ne passera des heures devant la télévision. Ce sera sur le web que les femmes feront de nouvelles connaissances….

Et selon moi, le web doit atteindre TOUTES les femmes et il DOIT être à la portée de toutes. Il y aura encore beaucoup de femmes vivant la pauvreté ou le rejet et elles n’auront pas accès à un ordinateur. Même les bibliothèques avec leur service Internet gratuit n’atteindront pas TOUTES les femmes.

Je crois que même dans 20 ans, il y aura encore, comme mentionné dans le module 8 du cours, ceux « qui utilisent cette autoroute de l’information » et ceux « qui restent sur le bas-côté ». Les nouvelles travailleuses seront de plus en plus formées avec les nouvelles technologies et elles agiront de concert avec Internet et les réseaux sociaux ; elles sont nées en même temps. Elles savent qu’Internet est un outil permettant d’élargir les connaissances. Les intervenantes compteront beaucoup plus sur Internet pour les aider dans leur travail. Elles pourront aller facilement à la recherche de connaissances ou d’appui professionnel par leur réseau social. L’ « agenda setting »  influence les travailleuses. Elles se serviront des wikis, des forums en ligne, etc.  On pourra même parler d’une collaboration en ligne.

C’est certain qu’on peut inventer toutes sortes de scénarios pour les années 2030, comme celui-ci:  En 2033, plus personne n’ose sortir dehors. On a peur d’un virus, de la pollution ou des bombes. Tout le monde habite sa maison bunker. Il n’existe plus aucune relation entre les voisins, la famille, les amis, sauf bien sûr, les relations qu’on a pu établir par les réseaux sociaux. Toutes les femmes sont « connectées ».

Comme le dit si bien  Alan Kay « On ne peut prédire l’avenir, mais on peut l’inventer ». Les jeunes d’aujourd’hui sont déjà habitués à socialiser par Internet. La société de l’information future touchera de plus en plus les organismes communautaires tels les centres de femmes. Je vois déjà dans mon travail une nette différence entre ce que je vivais l’année dernière et ce que je vis aujourd’hui. Qui sait ce que sera un centre-femmes de l’avenir ! Selon les propos de Michael Wesch, il faudra réinventer plusieurs choses dont les droits d’auteurs, l’identité, la morale, le commerce, l’amour, la famille et nous-mêmes ! Je fais confiance aux « geeks »  de ce monde et aux technocrates de l’avenir pour cela. Le titre du document  » Pouvoir… ensemble » réalisé par La Jardilec me semble bien choisi.

Pouvoir ensemble

Le document « Pouvoir… ensemble« 

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Programmation Centre-Femmes La Jardilec – Automne 2013

Septembre

Mercredi 4 septembre à 13 h 30

Café-rencontre : « La hausse des tarifs d’Hydro-Québec et vous! » Merci de vous inscrire avant le 3 septembre.

Groupe d’entraide Re-lait : « L’allaitement : de la grossesse au sevrage»  Information : Valérie Bélanger, 418 598-1918

Jeudi 5 septembre à 13 h 30

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Café-rencontre : « La hausse des tarifs d’Hydro-Québec et vous! »  Merci de vous inscrire avant le 4 septembre.

Mardi et mercredi 10 et 11 septembre

À Saint-Jean-Port-Joli,  Cuisine collective Groupe 1

Jeudi 12 septembre à 10 h

Sortie « Prenons l’air».Inscription jusqu’au 11 septembre.

Jeudi 12 septembre, de 12 h à 14 h

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Diner-causerie : Venez débattre d’un sujet d’actualité qui vous préoccupe. Soupe, pain et fromage offerts. Merci de vous inscrire avant le 11 septembre.

 

Mardi 17 septembre, de 10 h  à 16 h

Journée « Fruits et conserves »

Cueillette en avant-midi et popote en après-midi.

Merci de vous inscrire avant le 13 septembre.

Mercredi 18 septembre, 5 à 7

Conférence et réseautage St-Antoine-de-Tilly, Lotbinière « Femmes et politique municipale ».  Covoiturage offert.

 

Mercredi et jeudi 18 et 19 septembre

Maison communautaire des Pionniers, à L’Islet

Cuisine collective Groupe 2

Mardi et mercredi 24 et 25 septembre

Saint-Jean-Port-Joli, Cuisine collective Groupe 3

 

Jeudi 26 septembre, de 9 h à 11 h

Déjeuner-causerie « Active pour la vie » Invitée : Marie-Ève Morin, du CLSC.

Coût 4$ pour les non-membres et 3 $ pour les membres.

Jeudi 26 septembre, de 13 h 30 à 16 h

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Rencontre du comité radio

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Jeudi 26 septembre, 5 à 7

Projection-discussion, dans le cadre des Journées de la culture « Crée-moi, crée-moi pas » de Geneviève Rioux. Collation offerte. Inscription avant le 25 sept.

 

Samedi 28 septembre

Manifestation à Québec contre la hausse des tarifs Hydro-Québec. Joignez-vous à nous pour signifier votre mécontentement.  Covoiturage offert.  Contactez-nous avant le 27 septembre.

Octobre

Mardi 1er octobre, 5 à 7

L’équipe du Centre-Femmes vous invite à célébrer la Journée nationale des centres de femmes sur le thème « Les centres de femmes, une solidarité à découvrir ».  Bienvenue avec ou sans inscription.

Mercredi  2 octobre à 13 h 30

Café-rencontre : « L’environnement, c’est vous! ».

Merci de vous inscrire avant le 1er octobre.

Groupe d’entraide Re-lait : « Les pleurs du bébé » Information : Valérie Bélanger, 418 598-1918

 

Jeudi 3 octobre à 13 h 30

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Café-rencontre : «L’environnement, c’est vous!   »

Merci de vous inscrire avant le 2 octobre.

 

Mardi et mercredi 8 et 9 octobre

À Saint-Jean-Port-Joli,  Cuisine collective Groupe 1

 

Jeudi 10 octobre à 10 h

Sortie « Prenons l’air »,  Inscription jusqu’au 9 octobre.

Jeudi 10 octobre, de 12 h à 14 h

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Diner-causerie : Venez débattre d’un sujet d’actualité qui vous préoccupe. Soupe, pain et fromage offerts. Merci de vous inscrire avant le 9 octobre.

 

Mardi 15 octobre, à 13 h 30

Atelier « Créations d’Halloween » animé par Susie Picard

Merci de vous inscrire avant le 14 octobre.

Mardi 15 octobre, à 17 h 30

Projection-discussion : « Pas de pays sans paysans », de Ève Lamont.   Collation offerte. Inscription avant le 14 oct.

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Mercredi et jeudi 16 et 17 octobre

Maison communautaire des Pionniers, à L’Islet

Cuisine collective Groupe 2

Mardi et mercredi 22 et 23 octobre 

Saint-Jean-Port-Joli, Cuisine collective Groupe 3

Jeudi 24 octobre

Manifestation à Québec « Je soutiens le communautaire »

Jeudi 24 octobre, de 13 h 30 à 16 h

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Rencontre du comité radio

Jeudi 31 octobre, de 9 h à 11 h

Déjeuner-causerie : « Une année en famille en Chine »

Invitée : Chloé Chéné, de retour à La Pocatière.

Coût 4$  pour les non-membres et 3 $ pour les membres.

Novembre

Mardi 5 novembre à 13 h 30

Atelier « Masques aux 1000 déguisements » avec Susie Picard. Merci de vous inscrire avant le 4 novembre.

Mercredi  6 novembre à 13 h 30

Café-rencontre : « Communication et relations humaines » Merci de vous inscrire avant le 5 novembre.

Groupe d’entraide Re-lait : « Sortir avec ou sans bébé » Information : Valérie Bélanger, 418 598-1918

Jeudi 7  novembre à 13 h 30

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Café-rencontre :« Communication et relations humaines » Merci de vous inscrire avant le 6 novembre.

Les lundis 11, 18 et 25 novembre, de 13 h à 15 h

Salle communautaire de la Résidence Marguerite-Bourgeois, 55, av. de la Fabrique, Montmagny, Ateliers « Décoder, accueillir, maitriser son anxiété » Animatrice : Ursula Klumpp, psychothérapeute.  Inscription jusqu’au 8 novembre.  Coût 10$ pour les non-membres, 8 $ pour les membres.

Mardi et mercredi 12 et 13 novembre

À Saint-Jean-Port-Joli,  Cuisine collective Groupe 1

Jeudi 14 novembre à 10 h

Sortie « Prenons l’air». Inscription jusqu’au 13 novembre.

Jeudi 14 novembre, de 12 h à 14 h

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Diner-causerie : Venez débattre d’un sujet d’actualité qui vous préoccupe. Soupe, pain et fromage offerts. Merci de vous inscrire avant le 13 novembre.

Mardi 19 novembre, à 17 h 30

Projection-discussion : « La domination masculine » de Patric Jean.  Collation offerte. Inscription avant le 18 nov.

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Mercredi et jeudi 20 et 21 novembre

Maison communautaire des Pionniers, à L’Islet

Cuisine collective Groupe 2

 

Mercredis 20 et 27 novembre, de 17 h 30 à 19 h30

Ateliers « Expression et équilibre par le mouvement créatif » Merci de vous inscrire avant le 18 novembre.

 

 

Mardi et mercredi 26 et 27 novembre

Saint-Jean-Port-Joli, Cuisine collective Groupe 3

Jeudi 28 novembre, de 13 h 30 à 16 h

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Rencontre du comité radio

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Du 25 novembre au 6 décembre : Soulignons ensemble les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes .

  Activités proposées :

*Confection et distribution de rubans blancs

*Jeudi 28 novembre, de 9 h à 11 h

Déjeuner-causerie « La sureté du Québec et vous »                               Coût 4$ pour les non-membres et 3 $ pour les membres

*Vendredi 6 décembre, de 13 h à 16 h

Atelier de création intuitive par l’argile, avec Claude Desjardins, artiste sociale, instigatrice du projet « Les Soldates de la Paix » Inscription avant le 29 nov.

Coût  5$ non-membre et 3$ membre

 

Décembre

Mardi et mercredi 3 et 4 décembre

À Saint-Jean-Port-Joli,  Cuisine collective Groupe 1

Mercredi 4 décembre à 13 h 30

Café-rencontre : « Mon portrait de femme »

Merci de vous inscrire avant le 3 décembre.

Jeudi 5 décembre à 13 h 30  

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Café-rencontre : « Mon portrait de femme »  Merci de vous inscrire avant le 4 décembre.

Mercredi et jeudi 11 et 12 décembre

Maison communautaire des Pionniers, à L’Islet

Cuisine collective Groupe 2

Jeudi 12 décembre, à 18 h  

Souper communautaire de Noël où chacune apporte un plat à partager et un petit cadeau à échanger. Animation, surprises, prix de présence.

Mardi et mercredi 17 et 18 décembre

Saint-Jean-Port-Joli, Cuisine collective Groupe 3

Jeudi 19 décembre à 10 h

Sortie « Prenons l’air». Inscription jusqu’au 18 décembre.

Jeudi 19 décembre, de 12 h à 14 h

Maison communautaire des Pionniers, L’Islet

Diner-causerie : Venez débattre d’un sujet d’actualité qui vous préoccupe. Soupe, pain et fromage offerts. Merci de vous inscrire avant le 18 décembre.

 

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Billet libre 5 – Le partage

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J’ai décidé de consacrer mon dernier billet libre de l’activité C au fait que l’on puisse partager les activités notées avec les autres étudiants de ce cours.

Suivre des cours à la Téluq, étudier à distance, demande beaucoup d’autonomie, d’organisation et de persévérance. Étudier seule à la maison nous isole et j’ai beaucoup apprécié le fait de pouvoir partager nos activités avec monsieur et madame Tout-le-Monde sur les réseaux sociaux, surtout avec les autres étudiants du même cours. D’autres étudiants ont commenté mes billets et ce fut très enrichissant. J’ai aussi lu certaines activités d’autres étudiants. Le partage n’implique pas nécessairement le plagiat, comme dans une autre mentalité.

Cela me rappelle le moment où le présentateur d’une pièce de théâtre nous invitait à prendre des photos durant le spectacle ou à inviter des amis à partager la pièce par la voie de notre cellulaire (voir mon billet libre no 1 – droit d’auteur). Tout le contraire de ce qu’on est habitué d’entendre d’un présentateur.   À ce que sache, le web, social ou autre, n’as pas tué ni les journaux, ni les livres, ni le cinéma…

Le module 7 du cours parle de partage, de démocratisation qui accompagne le web participatif. Merci aux concepteurs du cours INF6107 et à la Téluq d’avoir permis que mes activités soient visibles sur Internet et partagés avec d’autres étudiants. Le contraire aurait été aberrant. La philosophie des réseaux sociaux, c’est le partage.

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Activité B : Monter une initiative sur le Web social

130824 tumblr_static_transgender_flag_symbol_by_brodyjs-d5bq4syMon initiative sur le Web social concerne la réalité des personnes trans. Je côtoie personnellement une personne trans et je considère que la réalité des personnes trans devrait recevoir plus d’attention sur le web social. D’ailleurs le slogan du blogue est « Mieux se connaître… c’est mieux se comprendre ».

  1. Composantes de mon initiative

Après avoir fait quelques recherches sur Google, plusieurs moyens de communication en ligne ont été utilisés. J’ouvre : 

  1. Un blogue sur Word Press : La réalité des personnes trans. http://realitedespersonnestrans.wordpress.com/
  2. Un site avec Google site, créé le 23 juillet : Vivez la différence trans                        https://sites.google.com/site/vivezladifferencetrans/
  1. Une note sur Facebook, ouverte à mes « amis »
  2. Un compte Twitter
  3. Un groupe sur Diigo : Trans du monde que j’ai partagé avec mon groupe INF 6107. https://groups.diigo.com/group/trans-du-monde?view=recent&type=topic
  4. J’utilise mon blogue personnel, le Blogue de Louisette : https://louisette6.wordpress.com/, pour mousser mon initiative.
  1. Les activités menées

 Après avoir créé mon site Google, j’y  installe Google Analytics, un système de statistiques.

Mon site Vivez la différence trans  a une page d’accueil décrivant la raison du site. Il y a une deuxième page qui demande aux gens de signer une pétition en ligne concernant la stérilisation pour les trans. Enfin, il y a une page « Vos commentaires » et une page « Me joindre ».

Mon blogue La réalité des personnes trans a 3 billets :

          La réalité des personnes trans – 26 juillet

          La naissance d’un troisième sexe – 30 juillet

          Le défilé de la Fierté – 18 août

Je fais une veille sur Netvibes au début avec 3 fils RSS :

1- http://www.atq1980.org

2- http://www.atq1980.org/en/comment-page-1/#comment-2

3- http://www.atq1980.org/en/archives/articles/faire-un-don-aidez-astteq-a-lancer-notre-guide/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=faire-un-don-aidez-astteq-a-lancer-notre-guide

Après 2 semaines de veille, je comprends que je dois ajouter des fils RSS pour augmenter mes liens avec d’autres réseaux sur les trans. J’ajoute les RSS suivants :

            4- http://www.transadvocate.com/

            5- http://transexuelle.over-blog.com/

Le 30 juillet, je me sers de Facebook pour envoyer un lien de l’émission :
http://www.radio-canada.ca/emissions/dessine_moi_un_dimanche/2012-2013/chronique.asp?idChronique=305226. Cette émission a pour titre Naissance d’un 3e sexe. Elle parle des personnes trans. J’ajoute aussi ce lien sur mon blogue La réalité des personnes trans. 

Sur Twitter, je m’abonne à

            –TrangenderTrio, Information, news and podcast, relevant to transgender  et de

            –Transgender Tapestry covering the trans community

Je suis plusieurs nouveaux sites, tweets et Facebook: TA – transadvocate, TransActive, Trans Equality, TG World News , Legalize Trans , Trans-Ponder 

Avec mon compte Twitter, je reçois un tweet de Samantha Allen, PHd student in Women’s, Gender and Sexuality Studies at Emory University, Géorgie, USA. Je lui écris concernant mon intérêt à propos des personnes trans. Elle a aussi un blogue sur WordPress :  http://borderhouseblog.com/?p=10245.  Je demande à Mme Allen de bloguer avec elle. Elle me dit qu’elle a contacté son réseau. Elle a reçu plusieurs réponses et a trouvé quelqu’un qui pourrait bloguer avec moi en français.

Le 12 août, je crée un nouveau groupe sur Diigo : Trans du monde, pour partager la réalité des personnes trans. J’invite les gens sur Diigo à partager mon expérience.

Avec les nouvelles activités que je reçois de mes contacts (je reçois régulièrement des courriels de Transgender Tapestry, Trangender Trio & Toussaint Francoise. De l’ATQ, j’ai aussi reçu 2 invitations: une table ronde sur la transidentité et une invitation à un défilé.), j’ajoute une nouvelle page qui traite du Défilé de la fierté sur mon site Vivez la différence et sur mon blogue La réalité des personnes trans.

  1. Statistiques de fréquentation

Le blogue La réalité des personnes trans

Le blogue de Louisette

  • Depuis la Création

    5 vues     0 commentaires

Depuis sa création, le 26 juillet 2013.    Les 5 visites ont eu lieu les 13 et 14 août.

  • Depuis la Création

    141 vues  3 commentaires

Depuis sa création, le 10 juillet 2013.  Le 31 juillet il y a eu 26 visites.

Country Views
Canada FlagCanada 5
Country Views
Canada FlagCanada 113
France FlagFrance 15
Lebanon FlagLebanon 8
United States FlagUnited States 5

Il n’y a aucun référant.

Il y a eu plusieurs référants :

Facebook 23
Search Engines 7
Netvibes 4
stylishandorganized.wordpress.com 3
mrouzier.blogspot.ca/2013/07/module-6-billet-1-reponse-leffet.html 2
WordPress Dashboard 2
Blogger.com/blogger.g?blogID=2315334147547760448 1

Il n’y a eu aucun terme de recherche. ( Les termes de recherche sont les mots ou phrases tapés par les visiteurs pour vous trouver.)

Termes de recherche :

Louisette6 wordpress blogue          4

Doueihi                                          1

Termes de recherche inconnus        2

3 articles

16 articles

2 catégories

3 catégories

4 tags

29 tags

Il y a eu 1 clic (Les « clics » sont des visiteurs cliquant sur des liens sortants sur votre site.) sur WordPress.com Reader.

4 clics avec radio-canada.ca/emissions/dessine_moi_un_dimanche/2012-2013/chronique.asp?idChronique=305226

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  1. Principaux facteurs qui ont pu aider ou nuire à la visibilité de mon initiative

Le thème des personnes trans n’attire pas beaucoup de monde. Je dirais que c’est un sujet tabou. En général on a peur de la différence.

Il y a une note dans les statistiques, section Pages et articles phares pour augmenter le trafic : Découvrez comment étendre l’audience sur votre blogue, et une autre note dans la section Clics : Découvrez comment cultiver une communauté active sur votre site. Plusieurs outils sont là, à ma disposition ; il s’agit de les utiliser. Je pourrais aussi ajouter les étiquettes, par exemple, mettre plus d’étiquettes en anglais.  Ajouter des billets régulièrement sur mon blogue permettra d’augmenter ma visibilité.

Le 30 juillet, j’écrivais sur mon blogue personnel le billet « L’effet humaniste du web » et sur le blogue La réalité des personnes trans, le billet « La naissance d’un troisième sexe ». Le lendemain, j’ai eu 26 visites, un record. Plus il y a d’activités, plus il y a de visites.

Cette activité a été réalisée en période estivale : du 10 juillet au 24 août. Je ne sais pas si cela a pu nuire ou aider mon initiative. Y a-t-il une période de l’année où les gens sont plus présents sur les réseaux sociaux? Facebook a été de loin mon meilleur référant.

En conclusion, je suis très contente de l’exercice. Mon initiative, Faire connaître la réalité des personnes trans, n’a peut-être pas atteint beaucoup de monde sur les réseaux sociaux, mais plus de personnes autour de moi sont maintenant au courant de cette situation et ce à cause des réseaux sociaux. L’expérience avec les réseaux sociaux m’a donné l’occasion de parler et d’entrer en relation avec d’autres personnes vivant la même situation.

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Billet libre 4 – Nouvel acteur dans le journalisme

130823 journaux & médiaux sociauxC’est en feuilletant le journal Le Devoir du 7 août dernier que j’ai réalisé à quel point les réseaux sociaux sont importants dans les médias traditionnels. J’ai déjà lu que les journalistes peuvent s’inspirer des sujets les plus populaires sur les réseaux sociaux pour faire leur journalisme. Les sujets les plus populaires se retrouvent à la « une ». Cela fait vendre les journaux…

Sur la « une » du 7 août, un article de Marco Fortier raconte comment des victimes de voleurs de vélo se tournent vers les réseaux sociaux pour essayer de régler un fléau qui sévit à Montréal. Voyez mon billet du 11 août 2013, Réponse à Hacktivisme et culture justicière. Les avancées technologiques profiteront-elles aussi aux policiers.

Un peu plus loin en page 3 du même journal, on écrit que la mobilisation sur les réseaux sociaux aide l’avocat Denis Poitras, avocat radié du barreau en faillite depuis le 17 juillet. M. Poitras a déjà défendu gratuitement des manifestants à faible revenu, dans des causes sociales.

En page 5, une grosse annonce publicitaire nous invite à lire Le Blogue urbain, un blogue collectif, écrit par des journalistes passionnés de vie urbaine.

En page 7, la colonne de Francine Pelletier titrée La banalité du mal opine sur l’idée qu’il y a un lien entre la violence sexuelle d’un Ariel Castro et la violence par médias sociaux interposés qu’a essuyé une journaliste britannique, Mme Criado-Perez. Elle a été menacée de viol et de mort sur Twitter : pas moins de 50 tweets menaçants par heure pendant 48 heures. Elle compare la fureur misogyne de Twitter à la récente rage sur Facebook. Mme Pelletier écrit aussi qu’on peut découvrir certains actes de mépris, protégé par l’anonymat des médias sociaux.

Ai-je besoin de continuer ?  Je suis vraiment impressionnée par le nombre d’articles reliés aux réseaux sociaux. Un nouvel « acteur » a fait son apparition dans la réalité journalistique.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez écouter l’émission de Radio-Canada Les chemins de travers du 19 mai 2013, avec Serge Bouchard.

Écoutez la table ronde sur le nouveau journalisme – 1re heure:

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2013/CBF/LesCheminsDeTravers201305192006_1.asx

Écoutez la table ronde sur le nouveau journalisme – 2e heure:

Écoutez la table ronde sur le nouveau journalisme – 3e heure:

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2013/CBF/LesCheminsDeTravers201305192206_1.asx

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Billet libre 3 – La communauté internationale

AFP_130604_0j1rw_rci-onu-geneve_sn635Le présent billet m’est inspiré par l’émission Médium Large du 6 août 2013 « Qu’est-ce que la communauté internationale? », avec l’animatrice Isabelle Craig et deux humanistes, Jean-Philippe Warren et Guillaume Lavoie.

Les deux humanistes s’entendent pour dire que la communauté internationale n’existe que dans les médias. Elle n’est pas très bien définie. Elle réagit, se réunit, et se positionne par rapport aux enjeux globaux.

De tout temps, il y a eu ce rêve pour que le monde ne fasse qu’un. Comme chez les Romains, la seule manière de devenir « un » était que « mon » monde devienne « le » monde. La communauté internationale d’aujourd’hui cherche à émerger parce qu’on sent qu’il y a quelque chose à régler ensemble. Le réchauffement climatique d’aujourd’hui force les états à s’unir.

En principe, la communauté internationale parle d’une seule voix. Dans la vraie vie, c’est la cacophonie. Elle doit faire entendre toutes les voix différentes. Par exemple, la Chine et l’Inde ne s’entendent pas sur le « tribunal international ». Les États-Unis n’ont pas encore ratifié la « Convention relative aux droits des personnes handicapés », un traité international.

Guillaume Lavoie parle de 3 conditions nécessaires pour réunir la communauté internationale : 1) une menace 2) une possibilité logistique et 3) un enjeu partagé.

La condition 1 est là. Toute la planète sent que le réchauffement climatique est une menace. Deuxièmement, c’est là que le web arrive et rend possible la logistique. Aujourd’hui, c’est possible de discuter de par le monde en temps réel par Internet. Troisièmement, il reste à convaincre toutes les nations que le temps est venu de s’occuper de l’environnement; c’est une menace planétaire.

Et c’est peut-être par la communauté planétaire du web que toutes les nations seront sensibilisées… et solidaires. Une communauté virtuelle qui se prolongerait dans la réalité… On a du chemin à faire…

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Billet libre 2 – Les bonnes manières

indexQuand les gens se rencontrent, peu importe la communauté, la culture, il y a des règlements. Même dans les réseaux sociaux, il y a des règles à suivre.

Dans un article sur Socialmedia Today, Philip Cohen parle de 5 péchés à ne pas commettre sur le web.  Les voici :

  1. Ne pas répondre aux messages, incluant les tweets.  Ce n’est pas facile de répondre à tous, mais c’est très frustrant pour les autres d’ignorer leurs messages.  Et même, si vous partez en vacances ou si vous fermez votre blogue, ce serait mieux d’aviser nos « followers ».
  2. Partager tout tout tout.  Faites parvenir les détails privés via le courriel ou par message personnel.  Et éviter d’envoyer des messages qui n’ont aucune substance…
  3. Créer des comptes sur tout ce qui bouge.  2 ou 3 sites de réseaux sociaux sont suffisants.
  4. Avoir une photo du profil qui ne vous ressemble pas.  Évitez les animaux, les paysages… ou une photo qui date de plus de 5 ans.
  5. Faire les liens trompeurs : une fausse description est malhonnête.  Cesser d’utiliser les médias sociaux pour envoyer vos tromperies.

Tient cela me fait penser à quelqu’un… Je vais l’enlever de mes  » amis ».

En faisant une petite recherche sur Google, on peut aussi trouver 10 règles de savoir-vivre dans les réseaux sociaux écrit par Jégoun.

J’imagine qu’il y a beaucoup d’autres « bonnes manières » à connaître. Je n’ai pas fini ce nouveau processus d’apprentissage ! En connaissez-vous d’autres ? Merci de partager avec moi.

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Module 7 – Billet 2 – L’effet humaniste du Web II

Je n’ai pu m’empêcher de relire la réponse de Marysol du 31 juillet dernier, pour faire suite à mon billet L’effet humaniste du Web.

En allant sur Wikipédia et l’article l’Apologie de la pédophilie, je m’aperçois que ce « nouveau courant » a principalement existé à l’époque de la révolution sexuelle, dans les années ayant immédiatement suivi 1968. Ce courant n’a jamais eu de reconnaissance durable et notable. Il ne concerne plus que des milieux très marginaux qui s’expriment par le biais d’Internet.

J’aimerais  aussi amener des précisions concernant le site Les amis des minorités sexuelles sans tabou.  L’historique de ce site révèle que le portail remonte aux années 1980 stimulé par un engagement social en faveur des personnes homosexuelles. En 1985, un jeune homme pédéraste demande l’aide…   L’objectif est de donner la parole… de permettre à tous de sortir du placard. Tout le monde aspire au bonheur.

Les lieux de convergence entre information, communication, savoir et sociabilité dont parlent Milad Doueihi dans son article Pour un humanisme numérique pourraient devenir un lieu d’échange un peu comme les réunions des Alcooliques anonymes (AA). Un lieu où chacun partage son expérience et sa force dans le but de résoudre un problème et d’aider les autres avant qu’ils passent à l’acte… Comme pour l’association des AA, le but d’Internet, pour l’association des pédophiles par exemple, pourrait être de s’entraider pour demeurer abstinents et d’aider d’autres à la devenir…   Tout ceci est bien complexe, j’avoue. À suivre…

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Billet libre no 1 – Droit d’auteur

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En avril dernier, j’allais voir la pièce de théâtre Changing room au Périscope, à Québec. Contrairement à l’habitude, le présentateur/trice nous invite à prendre des photos durant le spectacle,  même à filmer  et nous avise que cela ne dérange pas si des amis se joignent à nous par la voix du cellulaire.

C’est tout le contraire de ce que je suis habituée d’entendre de la part d’un présentateur : s’il- vous-plait, pas de photo, s’il-vous-plait, fermez vos cellulaires ! On dirait que le copyright vient de prendre le bord…

En lisant l’article Understanding Image Copyright de Rebecca Swift, du 15 juillet 2013, je comprends que les promoteurs de la pièce de théâtre étaient peut-être avant-gardistes. En effet dans cet article, la loi du copyright est bien expliquée. Elle explique aussi les quelques façons de contourner la loi : il faut demander à l’auteur la permission d’utiliser la photo. Il faut aussi créditer convenablement l’image. Sinon, vous pouvez acheter les droits d’auteur d’un site comme iStockphoto.com, par exemple.

Revenons au théâtre. Je fais une sortie en juin dernier : Les Clémencelles, au théâtre de Saint-Jean-Port-Joli. Autre son de cloche : la présentatrice nous invite cordialement à fermer notre cellulaire, à ne pas prendre de photos…

On peut dire qu’il y a confusion concernant les droits d’auteurs, comme une zone grise. Nous connaissons maintenant les sites Facebook, Twitter, Pinterest, ou Flickr, sites où les photos sont partagées. Qui n’a pas déjà copié/collé une photo sans se demander s’il avait besoin du droit … d’auteur ?  Au fait, avais-je le droit de copier cette image sur mon billet ?!?

Je peux facilement voir venir l’ère où toute information (photo ou pièce de théâtre) sera distribuée librement sur le web participatif…

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Module 7 – Billet 1 – Réponse à Hacktivisme et culture justiciaire

Ce billet est une réponse au billet de Marysol Rouzier daté du 8 août dernier.

Quel fut mon étonnement de lire ce billet ; la veille, je lisais dans le journal Le Devoir, un article de Marco Fortier intitulé Chasse aux voleurs 2.0. Une cycliste crée un groupe Facebook pour traquer les voleurs de bicyclettes ; des citoyens se  mobilisent sur les réseaux sociaux pour contrer le vol de vélos, véritable fléau à Montréal.

Cette idée incitera-t-elle les enquêteurs de la ville de Montréal à trouver d’autres pistes pour retrouver les vélos volés? Est-ce que la police fait bien son travail? Est-ce que le « réseau social » peut effectuer le travail des policiers ?

Selon un blogue dans LeMonde.fr, les Anonymous obligent désormais les autorités à travailler différemment sur les affaires de harcèlement en ligne. La force des Anonymous consisterait à changer le regard des autorités.

C’est vrai Marysol. Comme vous l’écrivez, on vit présentement une révolution du Web.

Les avancées technologiques doivent profiter à tous. Il sera intéressant de voir les hacktivistes, les services de police et les citoyens partager leurs compétences. On peut aussi voir venir une transformation dans la façon de faire les enquêtes : un web participatif avec une institution qui accepte la collaboration!